posté le 04-09-2008 à 19:02:57
Extrait de l'article de latribune.fr de ce jour,
pour exemple.
Gaïa 2050, le 4 sept 2008
lien : http://www.latribune.fr/info/ID3A3911E162E51FF3C12574BA00141EBE
"La BCE laisse ses taux inchangés, Trichet souligne le ralentissement de la croissance
La banque centrale européenne a laissé inchangé...
Pour ce qui est de la décision de la BCE, malgré un léger reflux, l'inflation en zone euro reste élevée: 3,8% sur un an en août, selon un taux provisoire, toujours tirée par le pétrole et l'alimentation. C'est toujours bien supérieur à l'objectif de 2% de la BCE qu'elle espère atteindre en 2010...
_ Commentaire de Gaïa 2050 : L'inflation en zone euro, soit dans la zone des pays dits développés, pourrait être interprétée comme un effet de régulation de l'économie mondiale.
En effet l'inflation observée pourrait être due à un déficit maintenu de la balance commerciale des pays concernés. Les pays riches ont des prix de revients qui ne leur permettent pas d'assurer une concurrence "libérale" avec des pays en voie de développement dont la main d'oeuvre est bien moins coûteuse comme il est constaté. Les exportations de ces derniers sont donc facilitées par les choix des consommateurs des zones "riches" qui préfèrent protéger leur pouvoir d'achats personnel en favorisant les importations coûteuses que consommer des productions locales plus onéreuses. Cet effet, favorable au développement des pays "pauvres", les enrichit au détriment de la croissance en zone euro.
Bien sûr les effets ne sont pas répartis sur les populations : dans les pays riches se sont les individus les plus pauvres qui sont concernés en premiers par les effets de l'inflation car aucune règle efficaces ne les protège ; dans les zones pauvres ce sont les acteurs entrepreneurs, riches, qui bénéficient en priorité de la croissance économique, car là non plus pas de méthode de répartition prioritaire.
Le système économique international qui produirait un transfert plutôt bénéfique pour les populations ne permet pas dans l'état actuel d'en faire bénéficier les plus nécessiteux car les règles sociales qui devraient gérer ces flux n'existent pas.
On observe plutôt des effets inverses qui accroissent les inégalités dans des proportions jamais atteintes. Les rapports des différences de revenus dépassent des facteurs de plus de mille sans provoquer des remises en cause ou des contestations fructueuses. Pourtant les défavorisés sont bien plus nombreux que les privilégiés et ils pourraient obtenir facilement une régulation efficace des revenus, mais l'échec des systèmes politiques socialistes dus, eux, à un excès de régulation, font toujours peur aux individus qui semblent toujours préférer une aléatoire distribution à une équité trop contraignante.
Nous connaissons par quels moyens les sociétés obtiennent, le jour venu, la justice sociale. La réflexion et l'anticipation dans ce domaine, seraient sans doute, utiles.
Les démarches de "développement durable" pourraient être une réponse à une situation qui ne pourrait que s'aggraver sans une volonté politique harmonieuse de tous les individus.
_ Suite de l'article :
"Ces tensions sur les prix empêchent la Banque centrale d'abaisser ses taux pour venir en aide à une économie à la peine comme en témoignent les derniers chiffres venues d'Allemagne . L'organisation pour la coopération et le développement économiques (OCDE) a ainsi révisé mardi fortement à la baisse ses prévisions de croissance pour 2008, à 1,3% contre 1,7%, et jugé la zone euro plus proche de la récession que les États-Unis.
_Ce qui nous parait être une bonne chose, même si ce taux devait devenir, malheureusement, négatif, à condition, bien sûr, que ce taux reste faiblement positif pour les pays en voie de développement. (Gaïa 2050)
"Ce jeudi, le président de l'institution monétaire Jean-Claude Trichet a d'ailleurs souligné que les dernières statistiques prouvaient que la croissance était en train de ralentir.
_Ce qui serait aussi une bonne chose du point de vue du développement durable (Gaïa 2050)
"Mais il a aussi indiqué que les risques d'inflation demeuraient dans la zone euro et que la BCE voulait absolument éviter les effets inflationnistes de second tour (demandes de hausses des salaires après les hausses de prix).
_La BCE si elle le peut, mais se serait aussi le rôle du pouvoir politique et social, bien sûr. (Gaïa 2050)
"La BCE a aussi annoncé qu'elle révisait à la baisse ses prévisions de croissance pour 2008 de 1,8% à 1,4% et pour 2009 de 1,2% à 1,5%. Elle fait de même pour ses prévisions d'inflation, portées de 3,4% à 3,5% pour cette année et de 2,4% à 2,6% pour 2009.
_Elle aussi, même remarque que pour l'OCDE.
"Les analystes ne s'attendent pas à une prochaine baisse des taux en 2008, mais parient plutôt sur 2009 dans l'attente que les risques inflationnistes s'apaisent avant éventuellement de réduire les conditions du crédit pour aider une économie en berne.
"Une courte majorité de la quarantaine d'économistes interrogés par l'agence Dow Jones Newswires mise sur une poursuite du statu quo jusqu'à la fin du premier trimestre. Ils sont plus nombreux en revanche à miser sur des taux directeurs moins élevés à la fin juin.
_(pourquoi ?)
"En tout cas, les inquiétudes sur la croissance dans la zone euro ont déjà eu leur effet sur la monnaie européenne. L'euro est tombé autour de 1,44 dollar, son plus bas niveau depuis janvier.
_Les USA semblent donc mieux résister que l'Europe, aux effets du mondialisme. Bien sûr, une analyse des types de populations touchées serait utile pour compléter l'information.
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